Au parc Monceau

Période de composition : 1921

Création : Gilberte Cœur, 4 avril 1922

Organisation : Quatre croquis pour le piano à deux mains
1) Chat jouant avec les moineaux (Lent)
2) Sur le banc (Lent)
3) Nonchalante (Mouvement de tango)
4) Bambins (Mouvement de ronde française)

Dédiée à :
1) Au Commandant E. de Féligonde
2) A André Cœuroy
3) Serge et Suzanne Berthoin (sœur et beau-frère de P-O Ferroud)
4) A Mlle Gilberte Cœur.

Durée : 10 minutes

Editeur : Editions Salabert

Ces pièces, déjà très caractéristiques de ce que deviendra le style de P-O Ferroud, marquent un net progrès sur les précédentes. Encore que, dans le rythme de sicilienne et les arpèges feutrés de la première, l’ombre de Ravel se profile encore sur le plan harmonique, le langage est déjà très personnel. Ceci est surtout sensible dans la seconde pièce, rêverie lasse avec ses syncopes alanguies, de même que dans la troisième où pointe l’humour caractéristique du musicien et qui porte en exergue l’épitaphe suivante : « … cette fille très parée / Tranquille et toujours préparée. » (Baudelaire)

Un humour plus vif encore se manifeste dans le dernier morceau au cours duquel on rencontre des annotations dans le style de Satie ; « Les enfants jouent au train… Peut-être songent-ils à des possibles catastrophes… Ils s’initient aux rudiments de l’art naval… Pour sûr, une vieille connaissance !… »

A l’automne 1925, cette œuvre a fait l’objet d’une orchestration (voir section œuvre pour orchestre)

(Extrait du catalogue de Claude Rostand – Editions Durand & Cie)

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