Jeunesse

Ballet en deux tableaux sur un argument d’André Cœuroy et Serge Lifar.

Argument : Les deux tableaux de ce ballet (qui devait d’abord s’appeler Les liaisons dangereuses) se déroulent dans le dancing d’une plage méditerranéenne à la mode. En résumé : flirt, quiproco, retrouvailles heureuses et célébration de la jeunesse.

Période d’écriture : 1929-1931

Dédié à  : Florent Schmitt

Création : Théâtre National de l’Opéra de Paris, le 27 avril 1933. Direction. J.E. Szyfer. Chorégraphie de Serge Lifar. Décors et costumes de Jean Godebski. Interprètes de la création : Lorcia, Didion, Lifar, Peretti et le corps de ballet

Durée : 28 minutes.

Editeur : Durand & Cie

Rôles : 1ère et 2ème danseuses, 1er danseur, 3 grands sujets, 12 coryphées et 1er quadrille, 13 danseuses.

Nomenclature des instruments : 1 petite flûte (prenant la 3ème flûte) – 2 flûtes – 2 hautbois – 1 cor anglais – 1 petite clarinette en mi bémol – 2 clarinettes en la – 1 clarinette basse en si bémol – 2 bassons – 1 contrebasson – 4 cors en fa – 1 petite trompette en ré – 3 trompettes en ut – 3 trombones – 1 tuba – Timbales – Caisse claire – Tambour de basque – Triangle – Tam-tam – Cymbales – Grosse caisse – Célesta (prenant le jeu de timbres) – 2 harpes – Piano – Premiers violons – Seconds violons – Altos – Violoncelles – Contrebasses

Notes concernant les instruments et la mise en scène à consulter dans le catalogue de Claude Rostand.

L’auteur lui-même s’est expliqué sur ses intentions et celles de ses collaborateurs :

« Dans Jeunesse, étant donné le caractère de ce que nous nous proposions, André Cœuroy, Serge Lifar et moi, et celui de la musique qui forcément, préexistait à la réalisation chorégraphique, nous n’avons pas cherché, ni les uns ni les autres, à rompre avec aucune des traditions. A plus forte raison celles du ballet classique qui sont peut-être l’une des lignes de défense les plus fortes de l’art civilisé. Pour respecter la tradition, il n’est pas nécessaire de se figer dans des poncifs, de reprendre à la lettre ce que nous ont légué nos devanciers, mais il convient de se référer à leur enseignement, de retrouver si l’on peut, l’esprit, la tendance qui les animaient eux-mêmes lorsqu’ils se lançaient dans l’inconnu. Notre ambition s’étant sagement bornée là, il est arrivé que nous avons été emportés par notre sujet » ( P.-O. Ferroud).

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